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Hommage à Louis-Ferdinand Céline
Cinquantenaire de sa mort le 1er juillet 2011
Provocateur, nihiliste, génial, lâche, écrivain au style révolutionnaire, antinationaliste, pacifiste, antisémite, anticolonialiste… Tels sont quelques-uns des qualificatifs qui ont pu être, à tort ou à raison, attribués à Louis-Ferdinand Céline, romancier et médecin controversé de la première moitié du XXe siècle. Il est cependant un point sur lequel beaucoup s’accordent, c’est qu’il fut l’un des écrivains majeurs du XXe siècle, nous ayant laissé une œuvre d’un intérêt considérable, véritable révolution dans la littérature française (aussi bien du point de vue du style que de celui des idées émises ou de la franchise du ton employé).
Je vous propose de revenir au travers de cet article sur certaines étapes de la vie ainsi que de l’œuvre de L.-F. Céline, sur ce qu’il a apporté et qui force le respect comme sur ses dérives condamnables.
Je vous propose de revenir au travers de cet article sur certaines étapes de la vie ainsi que de l’œuvre de L.-F. Céline, sur ce qu’il a apporté et qui force le respect comme sur ses dérives condamnables.
Vie de Louis-Ferdinand Céline¶
Né à Courbevoie le 27 mai 1894, Louis-Ferdinand Destouches (« Céline », qu’il choisira plus tard comme nom d’auteur, est le prénom de sa grand-mère et l’un des prénoms de sa mère) passe sa prime enfance dans la proche banlieue parisienne puis à Paris même dès 1897. C’est là qu’il vivra jusqu’à sa majorité, âge auquel il décidera de lui-même de s’engager dans l’armée française. Cette enfance passée à Paris aura profondément marqué l’écrivain et transparaît dans son œuvre : « Ça peut fasciner, faut se rendre compte. La belle dentelle des ardoises… Tous les reflets que ça prend… Les couleurs qui s’enchevêtrent. » (Mort à crédit) Son expérience lors de la Première Guerre mondiale, au cours de laquelle il est grièvement blessé à l’épaule, est un autre des jalons qui contribueront à développer en lui un pacifisme convaincu ainsi qu’un pessimisme profond envers l’humanité, à la source du nihilisme rythmant son œuvre.
Opéré en octobre 1914 puis de nouveau en janvier 1915 à la suite d’une blessure par balle au bras droit, il sera ensuite affecté au consulat général de France à Londres jusqu’à la fin de cette même année (il est en effet réformé en décembre 1915). Cette période sera capitale dans sa vie et son évolution personnelle étant donné que c’est à cette époque-là qu’il découvrira le milieu du music-hall et de la danse (qui occupera une place non négligeable dans son œuvre future, notamment dans Voyage au bout de la nuit).
L’année suivante (en mai-juin 1916), il embarque à destination du Cameroun pour aller travailler dans les plantations de la compagnie française Sangha Oubangui. Son séjour dans ce pays durera dix mois (jusqu’à son rapatriement en Angleterre puis en France pour raisons de santé). Là encore, il s’agira d’une expérience déterminante pour lui et qu’il transposera dans Voyage au bout de la nuit en narrant le séjour de F. Bardamu dans les colonies françaises. Il en profitera d’ailleurs pour signer par là même un brillant plaidoyer contre la colonisation en soulignant l’absurdité totale de ce système.
Après avoir passé son baccalauréat en 1919, il s’inscrit à la faculté des sciences de Rennes puis à l’École de médecine de cette même ville. Ses examens en poche, il s’inscrit en 1922 à la faculté de Paris. Il effectue quelques remplacements et soutient ensuite sa thèse en 1924. Dans le cadre de sa profession, il embarque en 1925 pour un voyage de cinq mois et demi à travers l’Amérique du Nord et l’Europe pour faire visiter à des médecins sud-américains les installations occidentales en matière d’hygiène et de sécurité. Ce périple en Amérique l’inspirera d’ailleurs pour la rédaction du voyage de Ferdinand Bardamu dans ce même pays (toujours dans Voyage au bout de la nuit). Par exemple, la critique du taylorisme qui y est développée proviendra de sa visite des usines Ford en mai 1919.
1926 est l’année de plusieurs voyages pour L.-F. Céline, en Afrique d’abord, puis en Europe. C’est aussi l’année à laquelle il rencontre Elizabeth Craig, jeune danseuse américaine avec qui il entretiendra une relation six ans durant (et à qui il dédiera son Voyage). Ces années-là, en parallèle de son activité de médecin, il essaye aussi de faire publier ses premiers ouvrages aux éditions de la N.R.F. (sans succès) : L’Église puis Vie de Semmelweis.
En 1932, le manuscrit de Voyage au bout de la nuit (œuvre phare de Céline dont la rédaction semble avoir débuté en 1929) est accepté par l’éditeur belge Robert Denoël. Ce roman obtiendra la même année le prix Renaudot (et ratera de peu le prix Goncourt).
La rédaction de Mort à crédit débute en 1933 et s’étale jusqu’en 1936 (année de sa publication). Au cours de ces trois années, Céline voyage parallèlement beaucoup (notamment en Belgique, en Angleterre, en Allemagne…). La même année (en décembre), il publie aussi Mea culpa, son premier pamphlet contre la Russie soviétique (il avait effectué quelques mois plus tôt un voyage en U.R.S.S.).
1937 : publication de Bagatelles pour un massacre. La sortie de ce second pamphlet (cette fois-ci violemment antisémite) marque le début de la descente de Céline dans cette forme de racisme et l’esprit d’entente avec les idées de l’Allemagne nazie. Ce pamphlet connaîtra pourtant un large succès dans les mois suivant sa publication et sera suivi, en 1938 d’un troisième pamphlet du même acabit : L’École des cadavres. Ces deux dernières publications seront d’ailleurs retirées de la vente quelques mois après, à la suite de la promulgation du décret « Marchandeau » interdisant la diffamation et l’injure à caractère racial.
À l’entrée en guerre de la France en 1939, Céline n’est pas mobilisable et exerce sa profession de médecin à différents endroits. C’est en 1940 qu’il publiera son dernier pamphlet, n’étant plus seulement antisémite, mais aussi hostile aux francs-maçons et d’une manière générale aux Français.
Enfin, en 1942, Céline renoue avec le style romanesque et travaille à son roman Guignol’s band (dont la première partie est publiée en 1944 et la seconde en 1964), roman se déroulant notamment dans le milieu de la prostitution et où il retrace ses pérégrinations à Londres suivant sa démobilisation au début de la Première Guerre mondiale. 1944 est aussi l’année au cours de laquelle Céline cherche à fuir avec sa femme Lucette au Danemark (où il possède de l’argent), mais il sera arrêté par les Allemands à Baden-Baden (seul le retour auprès des derniers pétainistes réfugiés à Sigmaringen lui sera autorisé, pour qu’il puisse y exercer son activité de médecin).
En décembre 1945, Céline est arrêté à Copenhague et la France demande vainement son extradition (la guerre étant terminée, il est poursuivi pour trahison). En détention, il rédige une première version de Féérie pour une autre fois, narrant sa vie à Paris puis son séjour en prison. Ce roman ne sera publié qu’en 1952 après la publication de Casse-pipe en 1949 (année de réédition du Voyage au bout de la nuit), un roman largement autobiographique s’appuyant sur ses souvenirs de la Grande Guerre. L’état de santé de Céline se dégradant continuellement, il est autorisé en 1947 à sortir de prison et est admis à l’hôpital en échange de sa promesse sur l’honneur de ne pas fuir.
Condamné par la France puis amnistié, Céline rentre en France en 1951 et s’installe à Meudon où il restera jusqu’à sa mort. Il y exerce un peu la médecine mais se consacre principalement à son travail d’écriture et à s’occuper de ses animaux. En 1952 est publié Féérie pour une autre fois puis Normance en 1954 et Entretiens avec le professeur Y en 1955.
En 1957, Céline publie D’un château l’autre où il décrit sa vie à Sigmaringen parmi les derniers pétainistes, puis en 1960 est publié le dernier roman de son vivant : Nord, racontant sa fuite de la France puis sa vie en Allemagne à partir de 1944.
Deux derniers romans seront enfin publiés après sa mort survenue le 1er juillet 1961 : Le Pont de Londres : Guignol’s band II (en 1964) et Rigodon (en 1969).
Une œuvre fondatrice¶
Si le personnage de Céline est contestable de par les choix politiques et moraux qu’il a pu faire durant la Seconde Guerre mondiale ainsi que pour certaines thèses qu’il a pu défendre, son apport à la littérature française l’est de fait beaucoup moins. Il est nécessaire de distinguer les pamphlets écrits par le Dr. Destouches de ses romans. Ceux-ci (et particulièrement les premiers) sont en effet exempts de toute forme de racisme ou de haine vis-à-vis du prochain. Il s’agit de romans fondateurs pour la littérature française du XXe siècle, tranchant radicalement de ce qui s’était toujours fait, tant du point de vue du style, que de celui des idées qui y sont exposées, de la vision du monde et des hommes qu’il peut y développer.
Une liberté de parole et une franchise novatrices¶
Céline était en effet, avant d’être un écrivain, un homme profondément marqué par la guerre, qu’il décrit d’ailleurs comme une folie collective dans son Voyage, face à laquelle il n’est d’autre échappatoire que la lâcheté :
Citation : Voyage au bout de la nuit — Louis-Ferdinand Céline
— Oh ! Vous êtes donc tout à fait lâche, Ferdinand ! Vous êtes répugnant comme un rat…
— Oui, tout à fait lâche, Lola, je refuse la guerre et tout ce qu’il y a dedans… Je ne la déplore pas moi… Je ne me résigne pas moi… Je ne pleurniche pas dessus moi… Je la refuse tout net, avec tous les hommes qu’elle contient, je ne veux rien avoir à faire avec eux, avec elle. Seraient-ils neuf cent quatre-vingt-quinze millions et moi tout seul, c’est eux qui ont tort Lola, et c’est moi qui ai raison, parce que je suis le seul à savoir ce que je veux : je ne veux plus mourir.
— Oui, tout à fait lâche, Lola, je refuse la guerre et tout ce qu’il y a dedans… Je ne la déplore pas moi… Je ne me résigne pas moi… Je ne pleurniche pas dessus moi… Je la refuse tout net, avec tous les hommes qu’elle contient, je ne veux rien avoir à faire avec eux, avec elle. Seraient-ils neuf cent quatre-vingt-quinze millions et moi tout seul, c’est eux qui ont tort Lola, et c’est moi qui ai raison, parce que je suis le seul à savoir ce que je veux : je ne veux plus mourir.
Cette conflagration aura laissé en lui un profond traumatisme et une sorte de désillusion face à l’homme en général, capable des pires folies les plus meurtrières sans se remettre en question. Et cette désillusion hantera toute son œuvre en la teintant d’accents nihilistes. En effet, si l’on reprend l’exemple du Voyage au bout de la nuit, Ferdinand Bardamu (personnage principal dont l’histoire est librement inspirée du vécu de l’auteur) rencontrera, au cours de ses pérégrinations à travers les pays et les années, des personnages tout à fait différents mais se rejoignant dans leur imperfection, dans l’aberration de leur mentalité et qu’il n’hésite pas à dépeindre d’un ton froidement objectif, désabusé. C’est véritablement avec ce roman que l’on peut avoir l’impression de partager les pensées du personnage principal−narrateur, qui les livrerait avec la dernière sincérité. Cette sorte de proximité entretenue en permanence avec le lecteur permet à ce dernier de comprendre le cheminement intellectuel du narrateur, son évolution face aux événements et, en quelque sorte, d’évoluer avec lui.
Un style unique, en parfaite adéquation avec le propos de l’auteur¶
On a en effet beaucoup parlé de ce style « oral » que Céline employait et qu’il appelait lui-même sa « petite musique », certains l’adorant, d’autres ne pouvant le supporter. Quoi qu’il en soit, il s’agit d’un aspect de ses romans sur lequel l’auteur a, de son propre aveu, énormément travaillé. Cette oralité du langage, comprenant des termes argotiques, correspond au langage employé par la majorité des Français, au langage de la pensée, et en évitant la dilution du propos dans des effets stylistiques trop élaborés, il permet la transmission directe, crue et franche, de sensations, d’images voire d’idées ne l’étant pas moins. Si la réalité est dure et ne se cache pas derrière des faux-semblants, alors le langage devant l’exprimer ne doit pas non plus perdre son sens dans d’inutiles circonvolutions destinées à l’enjoliver.
Il s’agit d’un style efficace, qui « ne tourne pas autour du pot » pourrait-on dire pour reprendre une expression populaire. Chaque mot porte, chaque argumentation est là pour amener un jugement, souvent formulé en une phrase simple dont l’évidence semble de fait s’imposer au lecteur.
Citation : Voyage au bout de la nuit — Louis-Ferdinand Céline
On est accablé du sujet de sa vie entière dès qu’on vit seul. On en est abruti. Pour s’en débarrasser, on essaie d’en badigeonner un peu tous les gens qui viennent vous voir et ça les embête. Être seul c’est s’entraîner à la mort.
Il ne faudrait pas pour autant croire que l’œuvre de Céline est celle du pessimisme absolu, d’un dépressif qui chercherait à en finir avec la vie, bien au contraire ! C’est la lutte de quelqu’un profondément attaché à la vie, qui essaye à tout prix de sortir vivant de la guerre comme des confrontations à d’autres obstacles mis par la vie sur sa route. Ce serait plutôt une manifestation de déception face à l’humanité qui aurait pu être différente, qu’il aurait espérée et imaginée différente…
La descente vers l’antisémitisme¶

Photographie de L.-F. Céline (à droite) et de
Me Tixier-Vignancour (à gauche), l’un de ses deux avocats
Me Tixier-Vignancour (à gauche), l’un de ses deux avocats
Citation : Bagatelles pour un massacre — Louis-Ferdinand Céline
Si demain, par supposition, les Fritz étaient rois… Si Hitler me faisait des approches avec ses petites moustaches, je râlerais tout comme aujourd’hui sous les Juifs… Exactement. Mais si Hitler me disait : « Ferdinand ! C’est le grand partage ! On partage tout ! » Il serait mon pote ! Les Juifs ont promis de partager, ils ont menti comme toujours…
C’est à ce niveau qu’intervient l’une des difficultés lorsque l’on décide de se confronter à l’œuvre de Céline : peut-être davantage qu’avec la plupart des écrivains, il appartient de juger séparément le personnage ainsi que certains de ses écrits (condamnables et condamnés) et le reste de son œuvre, non salie par ce genre de diatribes haineuses et véritablement formidable à maint égard. Cette distinction est difficile, nécessite un travail de prise de recul vis-à-vis du personnage pour juger objectivement son œuvre. Cela étant, encore une fois, et même si cela n’excuse en rien L.-F. Céline, il est aussi important de se souvenir que cette distinction nécessaire entre l’écrivain et son œuvre s’est opérée à moult reprises pour beaucoup d’autres dont l’œuvre est aujourd’hui reconnue et admirée (mentionnons par exemple J.-J. Rousseau qui a abandonné ses enfants, M. Heidegger qui a adhéré au NSDAP, Hergé ou R. Kipling manifestant une certaine tendresse vis-à-vis du colonialisme, etc.) indépendamment du comportement de leur auteur.
Rien n’est tout blanc ni tout noir¶
Enfin, si Céline est resté pour beaucoup l’homme des dérapages antisémites virulents, il convient aussi de ne pas généraliser trop rapidement concernant le personnage. Il s’est en effet affirmé très rapidement comme un pacifiste convaincu (défendant cette position notamment à travers son Voyage dans lequel il dénonce l’absurdité de la guerre, sorte de folie atteignant tous les hommes en même temps), antinationaliste (par l’intermédiaire de Ferdinand Bardamu, il expliquera notamment qu’il n’avait rien contre les Allemands au cours de la Première Guerre mondiale : ni eux ni lui ne se sont réciproquement fait quoi que ce soit qui puisse justifier cette folie meurtrière).
Céline fut aussi un fervent détracteur du colonialisme qu’il présentait comme une aberration mise en place par des hommes bestiaux qui, de plus, n’étaient même pas adaptés à la vie dans les pays qu’ils colonisaient. Il a aussi critiqué l’exploitation de l’homme par le taylorisme (alors très en vogue aux États-Unis notamment), forme de travail qui nie l’humanité de l’homme et le transforme en une sorte de machine anonyme.
Conclusion¶
Tout ceci n’a pas pour objectif de faire oublier les dérives de Céline, mais bien de montrer que personne n’est ni parfait ni totalement abject. Il est important de se souvenir de ce qu’il a pu faire ou dire et s’avère tout à fait condamnable comme de ce qu’il a produit par ailleurs de génial, car son œuvre peut être qualifiée comme ceci. Dans la littérature française, il y a un avant Céline et un après Céline, à cette période frontière où l’humanité découvre la technologie, l’industrie et expérimente de nouvelles façons de faire la guerre à grande échelle, Céline symbolise dans la littérature la rupture qui se produit partout ailleurs. Son œuvre est profondément marquée par (voire enracinée dans) son expérience de la guerre, c’est celle d’un homme qui a vu trop d’horreurs pour pouvoir conserver ses illusions sur l’humanité, comme un cri face à la folie destructrice dont semble à son époque être victime la société, porteuse d’idéaux patriotiques belliqueux.
Son premier véritable roman, le Voyage au bout de la nuit, aura ainsi l’effet d’une bombe à sa sortie. L’écrivain français Paul Valéry le décrira comme un « livre de génie mais criminel ». Il balaye en effet tous les idéaux de l’époque en les présentant sous un jour nouveau, différent, de manière crue et sans déguisement et à l’aide d’un style qui pourrait être décrit par les mêmes adjectifs : épuré, direct et franc. Beaucoup essaieront d’ailleurs par la suite de l’imiter, ainsi que le ton employé, mais ce que Céline a créé a été emporté avec lui. Il aura inspiré des générations d’écrivains, ouvert beaucoup de nouvelles portes dans la littérature, et c’est à cela que je souhaite, aujourd’hui, rendre hommage. Ce n’est pas à l’homme qui s’est laissé séduire par les discours racistes d’un parti haineux, mais à l’homme qui aura su raconter avec autant de franchise sa vision de l’humanité, qui aura dénoncé de façon directe, sans artifice, la guerre, le colonialisme, l’industrialisation forcenée, la bêtise humaine, non par haine mais plutôt par désir de pointer du doigt ce qui ne va pas dans l’homme afin d’éveiller une réaction, d’en faire ressortir le meilleur.
Articles et documentation connexes¶
- Romans, Céline, Bibliothèque de la Pléiade, édition présentée, établie et annotée par Henri Godard ;
- Louis-Ferdinand Céline sur Wikipedia ;
- Quelques articles à l’occasion de la commémoration du cinquantenaire de sa mort :
- Entretien de L.-F. Céline réalisé en 1961 ;
- Entretien très intéressant de Fabrice Luchini récitant le début de Mort à crédit et commentant ensuite sa vision de l’œuvre de Céline ainsi que son rapport à la littérature.
Remerciements particuliers à Henri Godard pour son étude de Céline et de son œuvre présente dans la Bibliothèque de la Pléiade qui m’a été d’une grande utilité pour la rédaction de cet article.
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